C’est l’heure du bilan ! Nous avons maintenant officiellement parcouru la moitié du globe. Nous avons aussi plus ou moins atteint la moitié de la durée de notre tour du monde (« plus ou moins », car notre date de retour n’est pas encore fixée). De plus, après l’Australie, nous serons officiellement sur le chemin du retour !

Un moment idéal pour établir un premier bilan de « moitié » de tour du monde.

Commençons avec quelques chiffres sur notre tour du monde

  • Pays visités : 10
  • Kilomètres parcourus : 52 670
  • Douches froides : environ 20
  • Journée entière sans manger de riz : 0 en Amérique Centrale
  • Rencontre de proximité avec une tarentule : 1
  • Librairies visitées : entre 30 et 50 (nous avons perdu le compte)
  • Maximum de jours consécutifs sans se doucher : 4
  • Regrets de ne pas être au travail derrière notre bureau : -100
  • Plats tellement épicés que nous n’avons pas pu en prendre une bouchée : 6
  • Océans et mers dans lesquels nous avons trempé les pieds : 5
  • Nuits dans un véhicule (avion, van, bus, camping-car) : 19
  • Nombre de photos prises : 18 121 (soit 1 photo tous les 3 km)
  • Heures passées en ligne à comparer les prix des logements, transports et activités : + 1 539
  • Nuits passées en mer : 10

Dans ce long bilan nous allons aussi évoquer nos rêves réalisés, nos moments forts, nos galères, nos bagages, le blog et notre mariage.


bilan tour du monde

 

Maintenant des données un peu plus élaborées

Passage de frontières

  • 7 en avion 
  • 2 en bateau 
  • 2 à pied 
  • 1 en bus 

(Bien vu les pros des mathématiques, c’est plus que de pays parcourus mais nous avons franchis à 3 reprises la frontière américaine et à 2 reprises celle mexicaine).

Intoxication alimentaire (ou fameuse tourista) : 1 Clémentine – 0 Nicolas

(Veuillez noter que nous ne comptons ici que les « vraies de vraies ». Les voyageurs savent à quoi nous faisons référence…)

Transports utilisés

  • avion 
  • voiture 
  • vélo 
  • train 
  • bateau 
  • bus 
  • 4×4 
  • bateau de croisière 
  • chicken-bus 
  • tuk-tuk 
  • ferry 
  • kayak 
  • camping-car 
  • paddle-board 
  • van 
  • catamaran 
  • cable-car 
  • canoë 
  • nos petits pieds d’amour ! 

Nous n’avons pas manqué un seul de ces transports. Toute la gloire de ce chiffre revient à Nicolas, grand stressé des transports.

 

Saisons

2 étés , 3 automnes  et 0 hiver  et printemps.

Pertes

  • 2 K-way au Canada (remplacés au Mexique)
  • 1 shampoing (zéro déchet, fait-maison, irremplaçable) au Mexique
  • 1 shampoing (industriel sans intérêt particulier) en Nouvelle-Zélande

Vols

1 paquet de chips sur une plage au Costa Rica (Voleur absolument adorable : un singe capucin avec un bébé accroché sur le dos)

1 tentative de vol déjouée : 1 cookie au Costa Rica (voleur magnifique : un oiseau qui ressemblait à un des Pokémon légendaire). Comme vous pouvez le voir le Costa Rica a été pour nous le théâtre de nombreuses « agressions » par les animaux. Ce qui en fait une destination immanquable pour les amoureux de la nature !

Dégustations culinaires les plus intéressantes   (pour le moment…)

  • du homard à toutes les sauces au Belize (poêlé, bouillis, en ceviche, en tacos, en hamburger, dans des pâtes, en fajitas, etc.)
  • des criquets en apéritifs au Mexique
  • tout un tas de fruits et légumes inconnus en Polynésie Française
  • des variétés obscures de kiwi en Nouvelle-Zélande
  • au moins 3 sortes de viandes à la sauce au chocolat au Mexique
  • des moules à la taille démesurée en Nouvelle-Zélande
  • du pulque (une boisson dont la consistance se rapproche d’un énorme crachat) au Mexique
  • un nombre indécent de fruits de mer délicieux
  • du kangourou dans le désert australien

 

Nombre de rêve et de premières fois réalisés : +1000

Voici une liste absolument non-exhaustive :

  • Faire le tour du monde
  • Se retrouver sur des îles paradisiaques
  • Observer des aurores boréales
  • Tenir des conversations en espagnol
  • Apprendre à plonger
  • Visiter le pays des hobbits
  • Rencontrer des baleines et des dauphins
  • Passer quelques jours sur un yacht
  • Nager avec des tortues et des raies
  • Dormir dans une maison sur pilotis
  • Visiter des ruines et caves mayas comme Indiana Jones
  • Camper sous les étoiles au milieu du désert australien

 

Les moments forts du tour du monde

  • Visiter des copains et de la famille en route (dont un mariage)
  • Le départ en Alaska
  • La fête des morts au Mexique
  • Les aventures d’archéologie en Amérique Centrale
  • S’imprégner de l’ambiance mexicaine
  • Toutes les plongées
  • Les rencontres avec les animaux au Costa Rica
  • Le weekend de magie à Los Angeles
  • La gastronomie polynésienne
  • Les lagons, les îles, enfin tout de la Polynésie Française
  • La soirée Hobbit en Terre du Milieu
  • Notre vie en van en Nouvelle-Zélande
  • Nos premiers Kangourous en Australie

hobbiton

 

Les galères du tour du monde

Cependant, contrairement à notre fil Instagram et Facebook, le voyage n’est pas toujours rose. Nous avons aussi notre lot d’épreuves et de moments difficiles.

Les passages des frontières 

Notre première épreuve a commencé avant même d’avoir embarqué dans le premier avion. Suite à une obscure (et hypocrite !) loi américaine qui proclame que se rendre au Mexique ou au Canada ne constitue pas une sortie du territoire nous nous sommes retrouvés sans preuves de notre sortie dans les 3 mois après notre arrivée. Nous avons été bloqué une première fois à l’aéroport de Paris, puis une deuxième à Francfort.

Après tous ces soucis nous avons eu très peur pour nos 3 passages de frontières américaines sur notre parcours. Finalement, comble du comble, notre escale à Los Angeles correspondait au moment du shutdown de l’administration et nous avons passé la frontière sans même qu’une question ne nous soit posée. Nous ne nous étendrons pas plus sur ce sujet qui rend Nicolas paranoïaque (il pense que le service d’immigration américain lit notre blog en prenant leur café).

Aucun souci avec les autres frontières pour l’instant, à part les mexicains qui se sont fait plaisir et nous ont fait payer notre entrée plutôt deux fois qu’une.

Les petites bêtes

Les cafards

Nous avons vite découvert qu’un cafard en Europe est une puce ailleurs dans le monde. Les cafards des climats tropicaux ne font pas exactement la même taille et sont dotés de gentilles ailes pour voler.

Voici une compilation de nos meilleures rencontres : plein de fois sur nous, dans le frigo, sur la chemise de Nicolas, dans la salle de bain, dans le canapé, dans un chicken bus consécutivement aux trois places où nous avons essayé de les fuir, aux toilettes, et dans le sac de petites culottes fraîchement lavées de Clémentine (notre favorite !).

Les araignées

La rencontre traumatisante avec une tarentule dans la douche de Clémentine au Costa Rica. Vous avez tous déjà entendu cette histoire qui restera le grand traumatisme de Clémentine (survivra-t-elle à l’Australie ?).

Les chiens errants

Pour Clémentine, qui s’est fait mordre dans sa jeunesse et a peur des grands chiens, c’est un vrai challenge. Il y a de tout dans la rue, des chiens adorables qui nous suivent gentiment toute la journée, comme des agressifs qui s’approchent de trop près, certains qui ont l’air bien nourris et d’autres très malades. Nous sommes partis vaccinés contre la rage donc nous avons au moins ça pour nous rassurer.

Les crabes d’aéroport

Clémentine a frôlé la crise cardiaque quand une famille de crabes lui a payé une visite intrusive alors qu’elle se changeait dans les toilettes de l’aéroport de Tahiti. Ça change des cafards !

Les criquets de Nouvelle-Zélande

Personne ne nous avait prévenu que les criquets géants sévissaient en Nouvelle-Zélande ! Impossible de s’entendre avec le vacarme qu’ils font. Ils sont aussi très collants et presque impossible à décrocher de nous. Nous en avons retrouvés partout, sur nos chapeaux, nos chemises, nos pantalons, sacs à dos… Un peu dangereux quand on en découvre un qui se paye une séance de saut alors que nous sommes au volant.

Santé

Clémentine a mal démarré ce tour du monde en partant avec une pneumonie, mais à part une rechute au Canada et un souffle très bruyant aux moindres efforts physiques pendant les premières semaines elle est maintenant bien remise. Heureusement nos frais ont été pris en charge par notre assurance tour du monde.

Nous avons connu des petits soucis digestifs indissociables du voyage mais sommes très fiers de n’avoir traversé, en 6 mois, qu’une seule réelle intoxication alimentaire.

Épisode anecdotique : Clémentine a eu les deux coudes super gonflés et irrités pendant quelques jours à Bora Bora, sûrement dû à une piqûre de méduse.

Enfin, beaucoup de blogueurs et youtubeurs partagent leurs conseils fitness et expliquent comment ils continuent à faire de l’exercice et garder la ligne sur la route. Nous nous sentons donc obligé de mentionner ce point… C’est simple pour nous : nous ne faisons absolument rien en particulier ! Nous espérons que les journées randonnées contrebalancent les journées dans les transports (bien qu’on en doute). Les deux-trois fois où nous avons croisé des salles de sport à l’accès gratuit nous leur avons accordé 15 minutes de politesse.

Nous ne nous privons absolument pas et mangeons tout ce qui nous tombe sous la main. Jusqu’à présent, nous ne sommes pas montés sur une balance depuis le départ mais sommes satisfaits de toujours rentrer dans les habits avec lesquels nous sommes partis (qui sont juste un peu élastiques…). Nous avons bien eu cet incident avec un maillot de bain mais nous avons préféré faire porter le chapeau au sèche-linge.

Sécurité

Nous sommes heureux de ne pas avoir été dans une situation gravement dangereuse depuis le début du voyage et de ne pas avoir subi de vol ou d’agression.

En effet, nous essayons de faire preuve de beaucoup de vigilance à ce sujet et avons aussi été chanceux jusqu’ici. Nous nous sommes des fois senti un petit peu mal à l’aise, bien que cela ait été finalement injustifié. Cependant, c’est aussi ce qui nous permet de ne pas baisser notre vigilance et nos efforts.

Nous n’avons vécu qu’une situation angoissante lors de coups de feu au Mexique. Nous les avons d’abord pris pour des bruits de pétards (qui s’entendent partout et à toute heure) avant de réaliser en voyant les réactions de panique autour de nous. Après être rentrés nous mettre à l’abris, nous avons relativisé quand nos amis nous ont dit que ce n’était malheureusement pas un événement rare dans la région. Nous avons ensuite attendus d’être partis d’Amérique Centrale pour raconter cet épisode à nos familles…

Dans les rues au nord du Guatemala, nous nous sommes aussi sentis très mal à l’aise de voir tant d’armes portées par des civils.

Nous nous sommes perdus dans la jungle, au Guatemala encore, en essayant de trouver une plage recommandée à « 10 minutes de marche » dans notre guide de voyage dont nous ne citerons pas la marque.

Nous avons pris quelques routes en 4×4 rendues très difficiles par les conditions météorologiques, heureusement toujours avec des chauffeurs incroyables.

Conclusion sur nos galères de tour du monde

Vivre sur la route n’est pas toujours une partie de plaisir, et nous avons été confronté à beaucoup de challenges physiques et moraux. Cependant, c’est facile d’y faire face parce que nous pensons à 100% que cela vaut le coup !

Tous les jours, face à des nouvelles cultures, des systèmes et modes de vie complètement différents, notre vision du monde et de la vie est remise en question. Cela peut être difficile mais c’est une très bonne chose et nous espérons que cela nous donne encore plus d’assurance pour défendre et promouvoir la tolérance. Il n’y a pas de meilleures façons que de voyager pour mettre en perspective et changer sa façon de voir les choses. Par exemple, nous avons été choqué par les conséquences de la colonisation de certains pays que nous avons visité, alors que nous n’avions jamais remis en question les colonisations similaires de pays dans lesquels nous avons nous-mêmes vécu.

Nous avons aussi eu bien sûr des moments de doutes. Notamment parce qu’on nous pose sans cesse la question : « qu’allez-vous faire en rentrant et où allez-vous vous installer ? ». Cela engendre d’autres questions : « avons-nous bien fait de tout laisser tomber ? Allons-nous trouver un nouveau travail facilement ? Où avons-nous envie de vivre et comment ? De quoi sera fait notre avenir ? ».

Enfin, nous ne pouvons pas conclure cette partie sur nos galères sans mentionner le pire : notre famille et nos amis qui nous manquent vraiment beaucoup. De loin le plus difficile !

 

Les bagages pour le tour du monde

Parce que tout le monde nous pose des questions à ce sujet ! C’est toujours aussi compliqué de défaire et refaire les bagages plein à craquer (en moyenne tous les 4 jours). Nous avons remplacé beaucoup des affaires que nous transportons dans nos sacs à dos et nous n’avons pas plus ou moins de place qu’au départ mais faisons face à un grand mystère : à chaque aéroport les sacs prennent du poids ! Ils ont pris presque 10 kilos sans que nous trouvions d’explications (peut-être qu’ils stockent les kilos que nous devrions prendre avec notre style d’alimentation et nos activités très saines…).

Pour ce qui est des souvenirs, nous nous limitons à de jolies cartes postales que nous nous envoyons au fur et à mesure, et Clémentine s’est lancée dans une collection de patchs qu’elle coud sur sa valise (cela fait râler Nicolas à chaque fois). Elle a aussi remplacé sa trousse de toilette par une en souvenir d’Alaska et sa deuxième paire de chaussures par des sandalettes mexicaines traditionnelles. Nous avons aussi reçu énormément de cadeaux en Polynésie (principalement des bijoux en coquillages) et nous sommes donc envoyé un petit paquet.

 

Le blog

Un cadeau et une malédiction ! Le blog nous demande énormément de travail, plus que ce que nous avions envisagé. Nous pouvons dire que c’est presque un travail à plein temps. En plus du travail d’écriture, de traduction, de mise en page et d’édition des photographies, nous devons gérer nos réseaux sociaux. Ce n’est pas quelque chose d’inné chez nous et c’est très difficile.

Nous passons aussi énormément de temps à rechercher des partenariats, à répondre à des interviews et à rédiger des articles pour d’autres médias. Enfin, c’est la première fois que nous travaillons ensemble.

  • crêpage de chignon : +1 000
  • nuits de travail à finaliser un article ou une newsletter : +15
  • heures passées à regarder l’écran pendant que les photos chargent : +236
  • fautes d’orthographes : +3 700
  • jours où Nicolas a cassé le site en travaillant sur le code : 2 journées effrayantes
  • hashtags utilisés : au moins 10 500 (incroyable mais véridique, nous avons fait le calcul)

C’est aussi un super projet qui fonctionne bien et dont nous sommes méga fiers. Cela nous a permis de faire d’immenses économies et des tas d’activités que nous n’aurions pas rêvé pouvoir nous payer. C’est gratifiant de travailler pour nous et de changer presque tous les jours de bureau dans des cadres magnifiques. Nous recevons beaucoup de commentaires trop mignons et chérissons tous nos amis qui partagent notre travail et nous aide à nous faire connaître. Nous apprécions la vie de nomades digitaux ou digital nomads (ça claque comme intitulé de poste non ?).

Pour finir, en dehors du blog, il ne faut pas oublier tout le travail pour planifier nos déplacements, réserver les logements, se renseigner sur les prochaines destinations… C’est aussi un travail à plein temps qui occupe continuellement nos pensées et discussions (« on dort où demain ?! »). Un tour du monde ce n’est pas exactement des vacances !

 

Le mariage

C’est aussi l’occasion de faire le bilan de nos 7 premiers mois de mariage. Nous l’avons mis à la rude épreuve du test : être ensemble 24 heures sur 24. Vous pouvez ajouter à l’équation les situations stressantes hors de notre zone de confort. Quelle idée de commencer son mariage par un tour du monde !

  • Nombre d’heures maximum passé séparés : 8 heures
  • Journées l’un sans l’autre : 3
  • Nuits l’un sans l’autre : 0

Nous avions toujours été habitué à partir en vacances ou en weekends l’un sans l’autre. D’ailleurs, nous avions initialement prévu de nous faire des journées solitaires voir pourquoi pas même des weekends. Finalement, nous avons quasiment toujours envie de faire la même activité (sauf quand Clémentine part en session shopping de patchs et visites de librairies indépendantes) et avons du mal à nous séparer. Cela dit, nous nous en portons bien et trouvons que nous nous disputons même moins qu’avant, bien que nous ayons des gros ras-le-bol de temps en temps. Nous avons moins de patience l’un envers l’autre mais avons aussi appris plus que jamais ce qui agace l’autre.

Pour conclure, nous nous aimons toujours plus fort et le voyage sans aucun doute consolide notre couple. À deux, nous nous donnons du courage et faisons des choses que nous n’aurions pas osé entreprendre seuls. Cependant, ça ne semble tout de même pas très sain de passer autant de temps ensemble et ça nous fera du bien de retour dans notre quotidien de se donner le temps de nous manquer !

le mariage

 

Pour résumer en quelques mots ce bilan bien trop long (merci si vous êtes encore là)

Nous n’avions prévu que la moitié du voyage pour se donner une chance de réévaluer nos envies et notre budget. Voici notre point :

  • Nous ne nous lassons absolument pas de ce tour du monde et n’avons qu’une envie c’est de le prolonger. Nous vivons des expériences tellement variées et enrichissantes !
  • La sensation de liberté est incroyable et il est tellement simple de ne posséder que quelques affaires dans un sac à dos ! Pas de factures à payer, pas de réparations à faire, pas d’horaires à respecter, pas de voiture à vidanger, pas de revenus à déclarer…
  • Niveau budget nous nous en sortons mieux que prévu. C’est principalement dû au travail fournis autour du blog et les intenses recherches pour économiser au mieux sur chaque destination. Nous avons aussi pu faire des missions très courtes en tant que freelance. De plus, nous avons beaucoup été invité pour dormir, partager une expérience ou manger par des amis, des connaissances et des inconnus. Des fois en compensation de promotion et des fois sans rien qui nous était demandé en retour. Ça fait vraiment chaud au cœur.

 

Le manque de notre famille et de nos amis est la seule raison qui nous pousse à prévoir une date de retour pour notre tour du monde. 

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