Après 14 mois de voyage de noces autour du monde, il a malheureusement été temps pour nous de rentrer…

Le bilan de notre tour du monde est plus que positif !

En effet, nous n’osions même pas espérer rencontrer si peu de galères. Mais surtout, chaque étape fut un réel bonheur.

Nous pouvons maintenant dire avec certitude que partir en tour du monde pour notre lune de miel était une des meilleures décisions de notre vie !

Plein de premières fois pour nous

Il faut aussi savoir que, même si nous avons souvent été considérés par nos proches comme de « grands voyageurs » du fait de nos expériences d’expatriés aux États-Unis et en Angleterre, nous étions plutôt novices en « backpacking » (voyage sac à dos). C’était même une vraie première fois pour Clémentine qui avait toujours tendance à partir avec des valises bien remplies. Nous n’avions aussi jamais voyagé dans des pays où nous nous attendions à un difficile choc culturel. Enfin, nous avons tous les deux mis les pieds sur de nouveaux continents !

Le bonheur d’un voyage plus long que ce que nous pensions possible

Bien qu’évidemment certains aspects du voyage présentaient leurs inconvénients (changer de lit constamment et devoir refaire le sac à dos tous les jours par exemple), nous aurions pu facilement continuer quelques mois de plus ! Ainsi, nous sommes très heureux d’avoir réussi à pousser le voyage à 14 mois. En effet, à notre départ, nous pensions avoir un budget pour voyager environ 9 mois. Cette estimation venait de l’incertitude de combien nous dépenserions et de quel style de voyage nous allions trouver plus confortable.

Finalement, nous avons dépensé moins que prévu sans avoir la sensation de nous priver. Après 6 mois de voyage, une fois arrivés en Australie, nous avons pris le temps de nous poser longtemps. Cela a été l’occasion pour nous, en faisant du house-sitting, de recharger les batteries à moindre coût et de réfléchir tranquillement à nos envies pour la suite du voyage. Cela a aussi été l’opportunité pour Nicolas de renflouer un peu nos caisses en travaillant en tant qu’ingénieur informatique freelance pendant quelques semaines.

De plus, tout au long du voyage, nous avons fait des économies grâce à notre travail (à temps plein) avec le blog Voyage de Miel. Ceci est dû en particulier à la ténacité et la persuasion commerciale de Clémentine car nous partions de zéro et étions de complets débutants en tant que « blogueurs voyage ». Plus que tout, ce succès est dû à nos fidèles lecteurs et nous vous remercions chaleureusement.

Après notre bilan des 6 mois de voyage, voici celui des 14 mois ! Le but de cet article est de répondre aux questions qui nous ont été le plus souvent posées, durant le tour du monde et depuis notre retour.

Bilan tour du monde

 

Le bilan de notre tour du monde en quelques chiffres

  • 1 mariage
  • 2 amoureux
  • 5 continents
  • 23 pays
  • 14 mois d’aventures incroyables
  • 413 jours et pas un seul qui ressemblait au précédent
  • 9 912 heures passées ensemble
  • 11 océans et mers barbotés
  • 29 passages de frontières
  • 17 vols en avion
  • 1 seule intoxication alimentaire (nous sommes fiers de nos estomacs)
  • 2 otites et 1 vol décalé en conséquence
  • 14 newsletters (il est hautement recommandé de vous abonner)
  • 39 224 photos et vidéos prises
  • 2 avions annulés
  • 4 frontières difficiles à passer
  • 11 cartes SIM achetées à travers le monde
  • 10 kilos perdus, mais vite repris

Nusa Penida

 

Qu’est ce que nous avons préféré ?

C’est une question si difficile ! Il y a eu tellement de lieux visités où nous avons émis le souhait de revenir plus tard dans notre vie.

Si nous devions choisir un pays et un seul : il faut dire que la Polynésie française était pour nous l’endroit que nous avons pu visiter sur terre qui se rapproche le plus de notre vision du paradis. De plus, avec ses centaines d’îles et ses cinq archipels, il y a encore des mois d’exploration pour avoir un aperçu correct de ce pays merveilleux.

Si nous devions choisir une expérience : les safaris en Afrique ! En particulier, notre volontariat pour aider à la conservation des rhinocéros noirs au Zimbabwe. Mais globalement, toutes les chances de pouvoir observer des animaux dans leurs milieux naturels ont été des expériences incroyables.

 

L’endroit où nous aurions voulu rester plus longtemps ?

Presque tous… mais surtout le Cambodge. Une destination pour laquelle nous ne savions pas bien à quoi nous attendre et qui nous a très agréablement surpris. C’est un pays tellement riche culturellement et historiquement, et les Cambodgiens ont été si accueillants et chaleureux avec nous. Une semaine, c’était vraiment trop court ! Ainsi, nous rêvons d’y passer quelques semaines pour en apprendre plus sur l’histoire du pays et nous rendre sur les villes côtières et les îles.

 

La destination qui a été la plus difficile ?

Sans hésitation, cela fut l’Inde. C’est le seul endroit où nous nous sommes vraiment « fait peur ».

Paradoxalement, c’est aussi une destination qui nous a beaucoup plu. Ainsi, nos galères ne nous ont pas empêchés d’apprécier la beauté de ce pays incroyable. Lors de notre prochaine visite, nous nous organiserions différemment et investirons sûrement dans un guide et un chauffeur privé.

Bilan tour du monde

 

Selon nous, quelle est la meilleure nourriture du monde ?

Encore une question difficile, mais nous pensons que l’Inde est en haut de notre palmarès personnel. Chacun de nos repas a été absolument délicieux. En plus, nous n’avons jamais mangé deux fois la même chose que ce soit cuisiné à la maison, au restaurant ou dans la rue. Il y a tellement de saveurs à découvrir et chaque région et communauté vient avec des spécialités différentes. Le vrai problème est de savoir s’arrêter. Surtout en voyant la mine déconfite des cuisiniers quand, au bord de la crise de foie, vous devez leur dire que vous n’avez vraiment plus faim !

La Polynésie française a aussi été une très belle surprise culinaire pour nous. Nous ne connaissions rien de cette délicieuse fusion entre la cuisine asiatique et française préparée à base de poissons frais et de fruits et légumes exotiques.

La cuisine française

Pour toucher à une autre question récurrente : la cuisine française nous a-t-elle manqué ? Notre réponse est : non pas vraiment (même si nous étions contents de déguster des plats français au retour). Ayant été expatriés pendant plusieurs années avant le voyage, nous nous accommodons maintenant bien au manque de nourriture française (oui oui même le pain). Il faut dire aussi que nous étions tellement enthousiastes à l’idée de goûter toutes les spécialités locales que nous n’aurions pas échangé un repas.

L’allergie au lactose de Clémentine

Enfin, la France est incontestablement (du moins des pays que nous avons visités) le pays le plus incommodant pour l’allergie au lactose de Clémentine. Pour clore le sujet (très cher à nos yeux) de la bouffe avec une autre question : Clémentine a-t-elle eu des difficultés avec son allergie ? Quasiment pas, encore une fois cela reste vraiment plus difficile en France (alors qu’il n’y a même pas de barrière de la langue) !

 

Avons-nous participé à des fêtes et fait des rencontres mémorables autour du monde ?

Tout un tas ! Il y en a tellement à citer, voici un mauvais mini-résumé complètement non exhaustif :

En Amérique du Nord et centrale

Tout d’abord, nous avons rejoint des proches au Canada pour un mariage et un anniversaire et rendu visite à de vieux amis aux États-Unis. Ensuite, nous avons eu la chance de célébrer la fête des Morts au Mexique avec des nouveaux amis et notre famille adoptive mexicaine, les festivités ont duré plus d’une semaine et restent un de nos meilleurs souvenirs de voyage !

Après cela, nous avons créé des liens en partageant des sensations fortes au Belize et nous avons été invités à passer le réveillon de Noël chez les parents de notre hôte au Costa Rica. Nous avons aussi fêté le Nouvel An au Costa Rica dans un village côtier avec les parents de Nicolas qui sont venus nous rendre visite. Juste après, un ami magicien nous a emmenés pour la soirée la plus magique de notre vie au Magic Castle à Los Angeles.

En Océanie

Plus tard, le gardien d’une des plus belles plages du monde nous a appris à faire des sublimes bijoux avec des coquillages et des graines trouvés dans le sable en Polynésie française. En Nouvelle-Zélande, nous avons festoyé la vendange chez les hobbits de Tolkien (une soirée que nous n’oublierons jamais). Nous avons aussi été invités chez des amis que le père de Clémentine avait rencontrés il y a près de 50 ans lors d’un voyage en camping en Islande (l’occasion de faire un appel vidéo pour voir combien chacun a changé et constater que les accents respectifs restent difficiles à comprendre) ! Enfin, nous avons retrouvé des amis perdus au fin fond de l’île du sud de la Nouvelle-Zélande pour pêcher des moules ensemble.

En Australie, nous avons commencé des amitiés récoltées durant nos house-sitting et en chemin lors de notre road trip.

En Asie

Sur l’île de Java, en Indonésie, nous avons été invités à une fête de circoncision d’un adolescent et avons partagé des moments forts devant une tortue en train de pondre sur une plage au fond de la jungle. Dans ce grand pays aussi, nous nous sommes fait des amis sur une île que nous avons retrouvés plus tard sur une autre.

Dans la ville de Kuala Lumpur en Malaisie, nous avons aussi retrouvé des amis pour partager un appartement de luxe avec piscine. En Inde, nous avons été incroyablement bien accueillis par une amie ainsi que des amis d’amis et même de la famille d’amis. Nous avons aussi eu l’immense honneur de lever le drapeau du quartier lors de la fête nationale du pays.

En Afrique

En Afrique de l’Est, nous avons partagé des expériences fortes et inoubliables avec nos compagnons de route. Nous avons aussi retrouvé une amie dans la savane et parlé politique en Égypte.

Ce ne sont que des exemples parmi des centaines de rencontres formidables qui ont rendu notre voyage si beau. Nous espérons recroiser beaucoup de nos amis dans le monde (dans quelques mois ou dans cinquante ans) !

 

Ce voyage nous a-t-il changés ?

Qui peut dire ne pas avoir changé en 14 mois de vie ?  Nous n’avons pas eu une « grande révélation » et nous n’étions pas partis avec dans l’idée d’en chercher. Nous ne pouvons cependant pas nier que notre vision des choses a changé sur certains points :

La conservation et la condition du monde animal

Avant de partir, nous avions déjà développé une conscience écologique et nous étions en train d’essayer de corriger nos habitudes néfastes pour la planète. Une chose que nous avons découverte en particulier pendant notre voyage, c’est la beauté de rencontrer des animaux dans leur milieu naturel. Cette réalisation s’accompagne aussi du fait que cette chance que nous avons eue est grandement menacée de nos jours. En plus de notre volontariat au Zimbabwe pour la conservation des rhinocéros, nous avons visité énormément de centres qui travaillent pour la préservation et la réhabilitation des animaux dans leur milieu naturel. C’est un domaine dans lequel nous avions beaucoup à apprendre et nos discussions nous ont poussés à adapter davantage notre style de vie et nos habitudes.

Incontestablement, voir de nos propres yeux les dégâts que nous causons à la planète et ses habitants a été un vrai électrochoc pour nous.

Notre rapport à l’argent

Un autre point qui est un peu difficile à expliquer : ce voyage a aussi changé notre vision par rapport à l’argent et plus largement à la façon dont nous voulons mener notre vie. Dans une société où l’on nous dicte toujours que nous devrions travailler sans arrêt pour gagner plus d’argent pour avoir plus de possessions, notre décision de quitter travail et appartement et de vendre nos affaires pour partir voyager avait beaucoup étonné. Encore plus étonnant ? De réaliser à quels points nous étions heureux et nous nous sentions légers avec nos quatre t-shirts et trois slips dans notre sac à dos. N’avoir aucune facture à payer est un réel sentiment de liberté. Nous sommes, maintenant encore plus qu’avant, persuadés que l’argent ne fait pas le bonheur.

Dans tous les cas, nous nous trouvons bien plus riches après ce voyage !

Les fonds marins

Les découvrir pour la première fois (surtout leurs habitants) a été une immense révélation pour nous ! Aucun doute que vous en ayez entendu parler, nous sommes devenus des grands adeptes de la plongée sous-marine ! Les débuts ont été difficiles, mais cette activité nous a submergé (jeu de mots entendu) et nous sommes tellement heureux d’avoir pu ajouter les fonds marins à nos découvertes du tour monde. Nous espérons ne pas perdre notre niveau (la France n’étant pas une destination plongée) et faire encore des centaines de magnifiques plongées dans notre vie.

Et tellement de choses apprises

Une chose est sûre : nous avons énormément appris. Tout d’abord, bien évidemment, en géographie et en histoire ainsi qu’en langue étrangère. Officiellement (parfois même avec un diplôme), nous avons appris à cuisiner thaï et cambodgien. Nous avons appris à forger nos propres alliances de voyage. Nous sommes diplômés surfeurs débutants. Maintenant, nous savons aussi comment relâcher des bébés tortues dans la mer et comment reconnaître les empreintes et les excréments des animaux sauvages!

Mais nous avons aussi appris à : dormir dans des situations improbables, faire du stop, ouvrir une noix de coco sans outil, uriner dans toutes les positions, ne pas être incommodé après 5 jours sans douche, savoir quoi manger et quoi boire pour ne pas être malade, surmonter son mal des transports, trouver des solutions imaginatives pour s’essuyer les fesses, faire de la plongée sous-marine... Et voici encore une liste absolument non exhaustive.

Nous avons aussi appris que nous ne devrions pas jouer aux cartes juste tous les deux pour le bien de notre couple ! Clémentine a appris qu’elle pouvait faire de la plongée, de la randonnée sur des volcans, de la spéléologie, du canyoning, du surf de sable et de mer, des treks dans la jungle, du kayak en mer, des randonnées avec des grizzlis… (encore une liste non exhaustive) sans mourir ! Sans mourir, mais certainement pas sans avoir peur de mourir !

Nicolas a appris qu’il pouvait nager avec des requins et se balader sous les chauves-souris géantes d’Australie sans se faire attaquer. Le pauvre a aussi découvert, à ses dépens, qu’il avait le mal de « sous la mer » lors des plongées sous-marines.

Enfin, nous avons certainement appris à être plus ouverts d’esprits et plus tolérants. Malheureusement, il semble que cela nous a rendus bien moins patients et tolérants envers les gens intolérants…

 

Combien coûte un tour du monde de 14 mois ?

Une question récurrente qui est malheureusement très difficile à répondre. En effet, nous devons prendre en compte les avantages dont nous avons bénéficié grâce à notre travail avec le blog et les réseaux sociaux. Cela nous a permis de faire beaucoup d’économies, mais aussi d’effectuer des activités dans lesquelles nous n’aurions pas investi notre argent. Par exemple, si nous avons bénéficié d’une nuit d’hôtel en contrepartie de travail marketing, nous avons certes économisé une nuit de logement, mais nous n’aurions sûrement pas logé dans un hôtel à un prix si élevé.

La question que nous aurions aimé que l’on nous pose c’est si notre travail avait porté ses fruits ? En effet, le blog a été un job à temps plein pour nous !

Pour revenir au budget, le seul nombre que nous pouvons dévoiler de façon certaine est notre budget prévisionnel de départ… Le suspense reste cependant à son comble, car nous avons prévu de développer ce point dans un prochain article sur « oser partir en tour du monde et comment se préparer ».

Bilan tour du monde

 

9 912 heures consécutives à deux, et ça va le couple ?

Nous avions fait un bilan « Mariage » dans notre article et le constat n’a pas changé après 14 mois. Si bien que maintenant nous avons du mal à nous séparer et faire des choses de notre côté comme nous avions pourtant tellement l’habitude avant. Nous travaillons dessus pour retrouver une balance seul/en couple plus saine.

Travailler ensemble pour la première fois fut un challenge ! Sans aucun doute, le travail sur le blog a été le côté le plus prise de tête du voyage. Cependant, nous n’avons pas l’intention d’arrêter en si bonne voie Voyage de Miel et continuerons donc nos petits accrochages pour créer pour vous du contenu de qualité !

 

Que va devenir le blog maintenant que le tour du monde est fini ?

Ce tour du monde et notre lune de miel sont peut-être finis, mais certainement pas notre Voyage de Miel. Nous espérons que vous avez le même ressenti, car nous avons encore tellement à partager avec vous ! Aussi, vous vous doutez bien que nous avons encore beaucoup de projets de voyage en réserve. Merci à tous nos lecteurs !

Voyage de Miel

 

Nous avons bien dû avoir des galères quand même ?

Bien sûr, qui peut dire qu’il n’a pas eu de galère en 14 mois ? En tout cas, nous en avons récolté moins que ce que nous nous imaginions. Rien ne fut insurmontable et beaucoup sont déjà des superbes anecdotes de voyage. Certaines sont même hilarantes ! Nous en avions déjà fait une première liste dans notre article sur le bilan de nos 6 premiers mois de voyage.

Voici les quelques galères à ajouter sur les 8 derniers mois :

  • Un passage de frontière difficile au Zimbabwe
  • Un chauffeur de taxi (Uber) qui nous a perdus, impressionnés et extorqué le double du prix de la course en Inde (ainsi qu’un surprenant et effrayant demi-tour sur l’autoroute)
  • Un virus gentiment partagé en couple qui nous a cloués au lit quelques jours aux Seychelles (et fait découvrir les lenteurs du système de santé dans ces îles où tout semble prendre si longtemps)
  • Une super gourde toute neuve perdue en quelques jours
  • Un house-sitting absolument dégoûtant en Australie
  • Une mamie qui conduisait son tuk-tuk comme si c’était une Ferrari à Bangkok en Thaïlande

De façon plus générale :

  • Un sentiment d’insécurité et des difficultés à supporter les regards en Inde
  • L’occasion de pousser les limites de notre notion de l’hygiène en Asie et en Afrique (mais aussi un peu en Australie)
  • Un inconfort constant face aux toilettes publiques en Asie et en Afrique qui demande à chaque usage une dose de courage (mais aussi tellement d’anecdotes croustillantes à partager en société)

Bien sûr, encore et toujours des petites bêtes :

  • Deux araignées qui se sont invitées dans nos chambres à coucher en Zambie et au Malawi
  • Un assaut de criquet lors du pipi matinal au Malawi
  • Un crapaud vicieux caché derrière le rouleau de papier toilette au Malawi
  • Plusieurs araignées colossales croisées en randonnée en Asie et en Australie (mais tout va bien tant que ce n’est pas chez nous)
  • Les cafards géants d’Australie
  • Les chauve-souris de la taille d’un renard d’Australie
  • Les cris des dingos alors que nous essayons de nous endormir à la belle étoile dans le désert en Australie
  • Les scorpions autour du feu lors de camping sauvage au Zimbabwe
  • Les singes qui se sont bagarrés sur le dos de Nicolas en Indonésie. Les coquins ont aussi allègrement frotté leurs fesses nues dans son cou. Ce fut un grand moment d’angoisse pour Clémentine qui regardait d’un œil très anxieux tous les autres singes croisés dans le reste de l’Asie.

Et des plus grosses bêtes : nous avons en effet eu plusieurs rencontres de proximité avec des éléphants prêts à charger alors que nous étions à pied au Zimbabwe et en Zambie.

En conclusion, rien de pire que la tarentule dans la douche au Costa Rica ! De plus, soyez assuré que Clémentine a continué de vérifier frénétiquement chaque coin des salles de bains et recoin des toilettes. Enfin, nous avons survécu à l’Australie sans rencontrer (dans nos logements) d’araignées mortelles ou géantes. Quel soulagement ! Vraiment, nous n’avons jamais osé passer une main sous une table pendant nos 3 mois là-bas, l’angoisse permanente !

Il faut aussi noter que nos estomacs sont devenus imperturbables et que nous avons survécu sans soucis majeurs à nos prises de risques culinaires. En effet, nous ne nous sommes jamais privés d’un repas et avons même mangé de la « street-food » (nourriture de rue). Bien évidemment, nous avons été fidèles à nos petites astuces pour repérer la nourriture saine et avons toujours utilisé nos filtres pour boire de l’eau.

 

Qu’est-ce qui a été le plus difficile du coup ?

Sûrement de rentrer… Pour nous, prendre la décision de partir a été facile et euphorique, mais celle de rentrer beaucoup moins. La pression sociale, le retour au ménage, aux soucis administratifs, aux horaires ou encore le fait d’être sédentaire… C’est un sujet tellement complexe qui mériterait son propre article de blog.

Il faut dire aussi que le climat en France depuis notre retour ne nous aide pas : il a plu ou fait gris presque tous les jours ! Le soleil nous manque et Nicolas a même surpris Clémentine en train de sniffer de la crème solaire.

 

Et alors nous repartons quand ?

Malheureusement, nous n’avons pas encore réussi à faire les plans de notre prochain grand voyage (comprendre : à faire assez d’économies pour repartir sur une longue période). Nous sommes impatients de travailler sur nos futurs projets pour pouvoir commencer à rêver de ces voyages à venir. En résumé, pas de date pour le moment, mais beaucoup d’idées !

Merci pour votre lecture du bilan de notre tour du monde ! Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à nous les laisser en commentaires et nous nous ferons une joie d’y répondre.

Bilan tour du monde

 

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